Le "Glenfiddich Anniversary Vintage"

Le "Glenfiddich Anniversary Vintage" fait partie de la "Glenfiddich Rare Collection".

Celui-ci est un 25 ans avec une finition en fût de chêne européen de Xérès distillé le jour de Noël 1987.  Ce Glenfiddich est embouteillé à un degré d'alcool de 55,4% vol.

Le Malt Master Brian Kinsman a sélectionné un nombre restreint de fûts centenaires que l'arrière-arrière-petit-fils de William Grant, Peter Gordon, et son fils Dougal ont pu choisir pour en faire le "Glenfiddich Anniversary Vintage".

Peter Gordon, directeur de la société, dit: "C'est un honneur de sélectionner ce Whisky.  Il reflète vraiment l'esprit pionnier qui a formé notre héritage historique durant ses 125 années et le désir de mon arrière-arrière-grand-père d'en faire le meilleur drachme de la vallée".

Disponible à seulement 286 bouteilles, cela en fait une édition limitée. Chaque bouteille de ce Glenfiddich est numérotée et l'étiquette a un liseré bleu.

Officiellement lancée le 09 septembre 2013, la bouteille est vendue au prix £699.

Pour plus d'info:http://www.thespiritsbusiness.com

Ma première bouteille de Glenfiddich.

Ma première bouteille de Glenfiddich est une Glenfiddich des années 1980 sans âge que j'ai reçu de ma grand-mère.

Celle-ci l'a achetée sur le ferry qui reliait l'Angleterre à La Belgique, dans le magasin duty-free qui ne s'ouvrait que lorsque le bateau était dans les eaux internationales. Ce moyen d'acheter de l'alcool "à bon marché" a disparu avec l'outerture du tunnel sous la Manche et bien sûr à cause du libre-échange entre les différents pays de l'Union Européenne.

Au yeux de certains collectionneurs, cette bouteille n'est peut-être pas la plus rare de ma collection. Mais pour moi, elle a un accent de rareté à cause des son histoire, de la personne qui me l'a offerte et du fait qu'elle est la première de ma collection.

Bref, une pièce unique.

Une nouvelle référence littéraire dans le monde du whisky.

A partir du 2 Janvier 2014, un nouvel opus dans la collection "... Pour les Nuls" sera mis en vente dans toutes les bonnes librairie:

Le Whisky pour les Nuls de Philippe Juge.

"Les Français sont des grands consommateurs – et amateurs – de whisky. La consommation de whisky des Français est en augmentation continue. Ils en consomment 193 millions de litres par an et la France est le premier marché mondial des single malts. Depuis quelques années, le whisky a même supplanté le pastis dans le cœur des Français! Voulez-vous bien connaître – et apprécier – le plus mythique des liqueurs distillées? D’où viennent les premiers whiskies et comment ont-ils conquis les Français? Boire son whisky « on the rocks », est ce une bonne idée ? Un whisky peut-il être bouchonné? Qui se cache derrière les labels Clan Campbell, William Lawson ou encore JB? Avec Le Whisky pour les Nuls, entrez dans l’univers passionnant du whisky. Vous y découvrirez les petites et grandes histoires du whisky, comment le whisky est fabriqué, comment (et où) bien acheter son whisky… Single grains, blends, bourbons, blenders… vous allez même apprendre à parler « whisky » sur le bout des doigts! Dans ce livre: - Déguster le whisky comme un pro - Bien choisir son whisky - Les meilleures recettes de cocktails à base de whisky - Visiter les 10 lieux mythiques du monde du whisky - Et beaucoup d’autres choses encore!"

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Ce livre sera vendu au prix indicatif de 14,95€

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A coup sûr un cadeau qui fera aussi bien plaisir aux amateurs, qu'aux novices.

Les 28, 29 et 30 septembre prochain aura lieu, à la Maison de la Mutualité, le 10ème Whisky Live de Paris.

Depuis quelques jours, la vente des billets est ouverte sur leur site.

Au programme, une partie dédiée à la dégustation du whisky et une autre dédiée aux spirits (Cognac, Rhum, Armagnac, ...) et cocktails.  Une nouvelle édition que l'on nous présente déjà comme exceptionnelle pour cet anniversaire.

Bien sûr, Glenfiddich sera à nouveau représentée avec, pour prodiguer ses conseils de dégustation, Monsieur Claude Fronton, ambassadeur de la marque pour la France.

Pour ma part, je serai présent le samedi pour y déguster quelques drams!

Le XXème siècle

Le XXème siècle permet de trancher sur la question de la définition du whisky.  C'est aussi un siècle de domination du marché par les blended whiskies, un siècle marqué par les fusions et la concentration de l'industrie du whisky.

1905

En novembre 1905, dans le nord de Londres, le patron d'un pub et le responsable d'une société de négoce de vins et spiritueux sont mis en cause par la Cour du bourg d'Islington pour vente d'un "whisky" dont la nature, la composition et la qualité ne correspondent en rien à ce qu'avait commandé le client.

Cet événement apparemment anodin dans un contexte où aucun texte de loi ne donne de cadre à la pratique de l'assemblage est pourtant lourd de conséquence.  Le breuvage en question était composé de 10% de whisky élaboré dans un alambic et 90% d'alcool élaboré dans un coffey still.  La cour du bourg d'Islington rend son verdict en février 1906 et décrète qu'un tel mélange ne peut être légitimement appelé whisky.

Cette décision provoque la stupéfaction générale dans le monde de l'assemblage de whiskies.  Par ce jugement, leur activité venait d'être rendue illégale.  Les producteurs d'alcool de grain décident de faire appel de cette décision.  En juillet 1909, la Commission Royale annule le jugement de la Cour du bourg d'Islington et donne sa définition du whisky.

1915

Dès les premiers mois de la guerre, l'industrie de l'armement britannique est dépassée par les événements.  Au banc des accusés se trouve l'alcool qui est perçu comme l'ennemi numéro un, devant l'Allemagne et l'Autriche.

En février 1915, Lloyd George, alors Chancelier de l'Echiquier, déclare que dans cette guerre, l'alcool fait plus de ravages que l'ensemble des sous-marins allemands.

A défaut de pouvoir imposer une interdiction totale de la production d'alcool, une loi est votée - The Immature Spirit (Restriction) Act - qui impose une période minimum de vieillissement de 3 ans avant toute commercialisation.  Cette mesure qui devait s'appliquer le temps des hostilités devient une condition nécessaire à l'appellation "whisky".  Elle met hors circuit un certain nombre de négociants.

La guerre ne fait qu'accélérer le processus de fusion déjà largement entamé par la DCL (Distillers Company Ltd).  Suite aux restrictions, la majorité des distilleries indépendantes est poussée à la fermeture.  A la fin de la guerre, elles ne sont plus en position de force et doivent accepter les propositions de fusions de la DCL.

1920

Le 17 janvier 1920, la prohibition est votée aux Etats-Unis.

Le mouvement de fusion s'accentue en Ecosse.  Ainsi, en 1924, John Haig & Co fusionne avec la DCL.  En 1925, c'est au tour de Buchanan-Dewars et Johnnie Walker, suivi deux ans après par White Horse.

1933

L'intégration de ces groupes ouvre de nouveaux horizons à la DCL qui a pour objectif d'innonder le marché des Etats-Unis.  Lorsque ceux-ci mettent fin aux 14 années de prohibition en 1933, le monde sombre dans une dépression qui affaiblit l'industrie du whisky.  C'est ainsi que les groupes américains, tel Hiram Walker et Seagram, font leur entrée sur le marché du scotch-whisky.

1939

Avec le déclenchement de la seconde guerre mondiale, l'industrie du whisky fait face à une nouvelle période de restrictions.  Dès la fin de l'année 1939, la production de whisky est interrompue et les stocks de grains de la DCL réquisitionnés.  La plupart des distilleries ferment en Ecosse.  Pourtant, à trois reprises, la production de whisky reprend, motivée par les échanges avec les Etats-Unis.

A la fin de la seconde guerre mondiale, malgré les restrictions imposées à la population, la production de whisky prend de l'essor.  Dans une note fameuse d'avril 1945, Churchill en explique les raisons: "Ne réduisez en aucun cas l'orge pour le whisky.  Celui-ci prend des années pour mûrir et est une exportation inestimable et rapporte beaucoup.  Vu toutes nos autres difficultés en terme d'exportation, il serait très imprévoyant de ne pas préserver cet élément britannique caractéristique."

1959

De 1947 à 1953, la production de whisky et la répartition faite entre la part octroyée au marché domestique et celle de l'export est planifiée.  Il faudra attendre 1959 pour que le rationnement du marché domestique prenne fin.

1963

Glenfiddich est la première distillerie à exporter son single malt.

1965-1973

Les années 60 et 70 sont celles de la rénovation et de la modernisation de l'industrie du whisky.  Beaucoup de distilleries travaillent 7/7j et 24/24h.  Des distilleries depuis longtemps fermées ouvrent à nouveau leurs portes et sont reconstruites.  Notamment Port Ellen, Benriach, Elgin, Caperdonich et Rothes.  De nouvelles apparaissent: Tormore et Loch Lomond à la fin des années 60, Mannochmore, Brora et Caol Ila au début des années 70, afin de produire du whisky de masse;  Mais ce sont également des malteries (dont Port Ellen sur Islay), des nouveaux centres d'embouteillages (dont celui de Leven)et de nouveaux entrepôts qui sont construits.

Tous ces investissements reflètent l'optimisme des grands groupes qui assemblent et vendent les whiskies.  Le niveau de production des distilleries dépendant des commandes de ces groupes, commandes faites en fonction des prévisions de vente à l'export sur plusieurs années.

1975

Le milieu des années 70 met un terme à cette période d'euphorie.  Les effets de la crise se font rapidement sentir et le président de la DCL décide de réduire la distillation de whisky en 1975.

1983

Conséquence de la récession mondiale, le début des années 80 est marqué par la fermeture de nombreuses distilleries dont certaines définitives telles que Dallas Dhu, St Magdalene et Port Ellen.

1987

C'est dans ce contexte de crise que United Distillers lance une gamme de Classic Malts, emboîtant le pas de plusieurs négociants qui, depuis plusieurs années, oeuvrent pour la promotion et la diffusion des singles malts.

Au cours des 90, le mouvement de fusion de l'industrie du whisky s'accentue davantage.  Deux nouvelles distilleries sont construites, dont Kininvie.  La commercialisation des whiskies de malts prend de l'essor, répondant à une tendance de plus en plus affirmée pour ce qui est l'essence même du whisky écossais.

2001

Le nouveau millénaire est marqué par la réouverture et la construction de nouvelles distilleries.

Sources: www.whisky.fr et www.balvenie.com

Le 8,9 et 10 septembre 2012 se tenait, à la maison de la Mutualité de Paris, le 9ème Whisky Live Paris.  Celui-ci regroupait différentes marques de Whisky ainsi qu'une partie consacrée aux spiritueux.

Sur le stand Glenfiddich, l'ambassadeur de la marque pour la France, Monsieur Claude Fronton, m'a fait découvrir deux nouveautés pour moi: le "19 ans Discovery finition Madère" et le "Rare Collection La Maison du Whisky".

Le "Rare Collection La Maison du Whisky" est un whisky puissant embouteillé en brut de fût (54,4%) qui ne m'a pas laissé indifférent grâce à sa force, sa longueur en bouche et son goût épicé (poivre noir).

Fiche technique de la Maison du Whisky:

Cette édition limitée à 250 bouteilles, créée sur mesure par Brian Kinsmann et la Maison du Whisky, résulte d'une séance de dégustation réalisée à la distillerie en avril 2011.  Six fûts de Glenfiddich d'âges et de maturations différents furent sélectionnés, dégustés puis assemblés.  En tout, quatre recettes furent créées, deux retenues puis, à l'unanimité, la #4 mise en bouteille.  Un Glenfiddich Haute Couture!

Informations sur le produit:

* Distillerie: Glenfiddich

* Pays/Région: Ecosse/Speyside

* Négociant: Embouteilleur officiel

* Type d'embouteillage: Small batch

* Degré: 54,4%

* Volume: 70cl

* Tourbe: Non tourbé

* Packaging: Coffret bois

Notes de dégustation de la Maison du Whisky:

* Couleur: Vieil or intense

* Nez: Frais, plein de douceur.  Ce mélange délicat de coriandre et de miel de tilleul évolue avec fermeté sur l'orge maltée, le bâton de réglisse et la noix verte.  Des notes de paille rappellent l'époque des moissons.  La noix de coco ajoute une touche laiteuse tandis que les épices font leur apparition.

* Bouche: Nette, tendue.  Les céréales et les agrumes (bergamote, kumquat) sont omniprésents.  Pâtissière (cake aux raisins), elle prend ensuite une direction plus exotique (mangue, goyave) et épicée (poivre, noix de muscade).

* Finale: Longue, vive.  Elle ne dévie pas d'un iota du chemin qu'elle s'est tracé.  Sa destination est la vallée des cerfs, en plein coeur du Speyside.  Le tabac blond et le lichen ajoutent une touche automnale.  Remarquable amertume maltée, miellée et saline.  La rétro-olfaction est une synthèse parfaite de tout ce qui précède.

Je vous donne rendez-vous bientôt pour découvrir ensemble le "Glenfiddich 19 ans Discovery Madère" et j'espère vous rencontrer au prochain Whisky Live Paris pour fêter ensemble le 10ème anniversaire de ce festival, un bon dram à la main.

Sources: La Maison du Whisky

Le XIXème siècle

Le début du XIXème siècle mit un terme aux beaux jours de la distillation illégale en Ecosse, notamment en raison de l’intervention de l’armée et de la marine dans la lutte contre les distillateurs clandestins. « L’Excise Act » de 1823, jeta les base d’une industrie du whisky moderne, aidée par des avancées technologiques qui révolutionnèrent les méthodes de production et les modes de consommation. Mais le XIXème siècle sera aussi celui de la prohibition et de la création des premières associations anti-alcooliques.

1814-1815

Jusqu’en 1814-1815, la distillation illégale continue de progresser. Elle atteint un niveau tel que les autorité locales exposent aux représentants du gouvernement les effets pernicieux du système de taxation. La loi sur les petits alambics, le « Small Still Act » revient sur les mesures prises par le « Wash Act » de 1784 et supprime la distinction Highlands-Lowlands. Il permet l’utilisation d’alambics d’une capacité supérieure à 500 gallons, ce qui revient à interdire la distillation dans les Highlands.

1820

La suppression de la ligne des Highlands permet d’améliorer les échanges avec les Lowlands, ce qui encourage plusieurs distillateurs à s’installer de façon légale.

1823

Suite à une commission d’enquête, une loi de régie, « l’Excise Act » de 1823, diminue la taxe et impose une licence annuelle de £10. Cette mesure marque un tournant dans l’histoire du whisky en Ecosse bien que ses effets ne soient pas immédiats. Ce ne sera qu’à partir de la commercialisation et de l’essor des whiskies d’assemblage que la production illégale commencera à diminuer, sans pour autant jamais totalement disparaître. De 1823 à 1825 le nombre de distilleries légales passe de 125 à 329.

1826

Robert Stein, célèbre distillateur des Highlands à Kilbagie, dans la région de Fife en Ecosse, met au point un alambic permettant la distillation de whisky en continu.

1828-1829

L’émergence de ligues anti-alcooliques au XIXème siècle est une réaction au contexte de modernisation de l’industrie du whisky. La combinaison de différents facteurs – tels que les dernières avancées techniques ou l’assouplissement des taxes en 1823 – provoque un mouvement de crainte face à l’apparente augmentation de la consommation d’eau-de-vie parmi les couches sociales défavorisées et à la recrudescence de la criminalité dans les villes.

Les premières associations anti-alcoolique voient le jour entre 1828 et 1829 en Ecosse à Greenock, à l’ouest de Glasgow. Ce mouvement prend de l’ampleur et se diffuse en Angleterre au début des années 1830 à Bradford, puis à Leeds et Londres.

1830

La fin des années 1820 et le début des années 1830 marque le passage d’un système d’élaboration du whisky encore relativement traditionnel et artisanal à un système de production de masse. L’invention d’une méthode de distillation en continu par un ancien inspecteur général de régie d’origine Irlandaise – Aeneas Coffey – révolutionne l’industrie du whisky. Coffey n’était certes pas le seul à tenter de perfectionner les méthodes d’élaboration du whisky mais il perfectionna l’alambic en continu le «Patent Still » . Aeneas Coffey breveta son invention en 1830, sous le nom de « Coffey Still ».

Pendant 20 ans, le Coffey Still ne sera utilisé que pour la production d’alcool industriel et de gin. Il faudra attendre les année 1850 pour que les distillateurs réalisent le potentiel commercial et l’essor des blends d’une telle invention.

1850

L’introduction du Coffey Still permet à de nombreux négociants de développer la pratique des assemblages d’alcools, pratique déjà répandue depuis plusieurs années. Les marchands achètent directement leurs whiskies aux distilleries et réalisent leurs assemblages qu’ils conditionnent dans des jarres en grès. C’est ainsi que les plus grands noms de l’industrie du blended whisky apparaissent : Georges Ballantine’s, Johnnie Walker, Andrew Usher…

1853

Apparition du premier assemblage de marque, le Usher-Glenlivet, élaboré par Andrew Usher.

1872-1876

A partir des années 1870, un réel besoin de définition du whisky et de son cadre législatif se fait sentir. Des analyses réalisées sur de nombreux produits vendus en tant que whisky révèlent la présence de substances autres que celles traditionnellement associées au whisky. On y trouve la présence d’alcools de vin ou de prune, utilisés en tant qu’arômes, ou encore la présence de substances plus nocives telles que la térébenthine, l’acide sulfurique, l’huile de fusel ou de verni.

Au banc des accusés se trouvent non pas les distillateurs mais les négociants.

A partir de 1872, la presse – dont le London Times, le Daily Telegraph et le North British Daily Mail – mène sa propre enquête, publie ses conclusions et fait écho de ces frelatages.

En 1875, en votant le « Sale of Food and Drugs Act », le nouveau Premier Ministre Benjamin Disraeli interdit l’introduction de toute substance qui puisse rendre la consommation de l’alcool dangereux.

1877

C’est dans ce contexte qu’en avril 1877, six producteurs d’alcool de grain se groupent pour former la "Distillers Compagny Ltd", la DCL. Ce regroupement témoigne d’un besoin d’organisation et de rationalisation de l’industrie du whisky.

1886 -1887

Création de la distillerie Glenfiddich par William Grant.

1890

Dès 1875, la House of Commons est interpellée sur la question d’une définition du Whisky et de la durée de la période de vieillissement. Il faudra attendre 1890 pour que, suite aux protestations répétées de la Scottish Malt Distillers Association, de la presse et du corps médical, un comité spécial soit nommé par le gouvernement afin de mener une enquête.

Un rapport sera remis un an plus tard. Les conclusions n’apportent aucune solution, le comité ayant adopté une position neutre et n’ayant tranché sur aucun des points soulevés. Ceci exacerbera d’autant plus la polémique dans les journaux et la guerre commerciale.

En 1896, une commission royale est nommée.

 Sources: www.whisky.fr et www.balvenie.com

Le week-end du 1, 2 et 3 février 2013 se tenait le Whisky Live Belgium au casino de Spa. Lors de cette édition, un absent de marque fut remarqué puisque la distillerie Jack Daniels n'était pas représentée pour le 10ème anniversaire de cette édition belge. Mais celle-ci nous a promis de revenir en force lors de la prochaine édition.

Du coté de chez Glenfiddich, la marque (distribuée en Belgique par la firme Remy Martin - Cointreau) est venue avec quatre représentants de la Gamme.

* Le 15 ans Solera

* Le 18 ans Ancienne Reserve

* Le 21 ans finition fût de rhum

* Le 14 ans Rich Oak

Donc pas de nouveauté ni de grande première en Belgique pour cette édition (la gamme 19 ans Discovery ou Master Malt,... que l'on peut trouver en magasin spécialisé en Belgique).

Malheureusement, ceux-ci n'étaient pas en dégustation libre malgré le pris d'entrée de 25€ en prévente (35€ sur place) et les dispositions prises par l'organisateur du Whisky Live (voir leur site). Par billet d'entrée, 5 tokkens ou jetons valant 1€ chacun étaient distribués aux participants.

Le prix pour un dram (+/- 2cl) de Glenfiddich 14, 15 ou 18 était de 1 tokken alors que pour la même quantité de 21 ans, il vous en coûtait 3 tokkens.

Faisons un bref calcul:

En sachant qu'une bouteille de Glenfiddich contient 70cl de whisky et que l'on verse dans chaque verre 2cl, cela nous revient à 35 verres à un tokken = 35 x 1 tokken = 35 tokkens ou 35€ par bouteille. Or, la bouteille de Glenfiddich 15 ans, au meilleur prix dans un magasin, est à 33,95€. La bouteille de 14 ans est de 29,65€ et la bouteille de 18 ans est de 40,95€.

Pour la bouteille de 21 ans 70cl: 2cl = 35 verres x 3 tokkens ou € = 105€ alors qu'une bouteille de Glenfiddich 21 ans est de 90€ au meilleur prix d'un magasin au Luxembourg à 70Km de là.

C'est peut-être un peu critique mais je trouve que cette "manifestation" n'est pas une foire commerciale ou un bar à dégustation mais plutôt un lieu de rencontre entre amateurs et professionnels du secteur qui peuvent échanger sur leur passion.

J'ai bien sûr interpellé les organisateurs sur ce système qui me semble dénaturer cet évènement et voici leur réponse:

"Merci d'avoir pris le temps de nous écrire et vous avez raison, nous sommes très vigilant mais malheureusement pas partout pour tout contrôler, maintenant nous sommes aussi persuadés que les distilleries doivent demander des jetons pour des whiskies plus d'exception, mais il est vrai que dans les cas de figure cités, les contrats ne sont pas respectés et donc nous en ferons part à qui de droit.
 
Merci pour votre remarque qui nous permet de faire avancer "notre machine".
 
 
Bien à vous
 
Jacky Busch
WHISKY LIVE BELGIUM"

Mais bien sûr tout n'est pas négatif. D'autres exposants sont venus avec une toute autre approche.  Par exemple, la distillerie Belgian Owl Whisky dont la dégustation de tous leurs produits étaient libres. Leur approche était de faire connaître à un large public leur distillerie, son fonctionnement et leur travail. Accessibles, ils ont permis de redonner quelques lettres de noblesse à cette édition.

Je tiens quand même à féliciter les organisateurs et tous ceux qui ont contribué à cet évènement par leur professionnalisme.

N'oublions pas l'attrait que représente cette manifestation pour la Belgique et la Ville de Spa en particulier. Il me semble que cette 10ème édition fut un succès et je me réjouis d'y participer à nouveau l'année prochaine.

Source: Whisky Live Belgium

Le XVIIIème siècle fût celui de la contrebande.  Brandy, rhum et gin pour les plus aisés, whisky pour les classes défavorisées.  Il faudra attendre 1784 pour que les questions de la légalité du whisky et de l'application des taxes soient réellement prises au sérieux.

1707

L'Union des parlements d'Ecosse et d'Angleterre a plusieurs conséquences:

* Une harmonisation de la taxe sur les spiritueux entre l'Angleterre et l'Ecosse: le "Board of excise" (administration chargée de prélever les taxes sur l'"Uisge Beatha").  L'augmentation des taxes poussera les petits producteurs à produire de l'eau de vie illégalement.

* La création d'un conseil écossais de la régie, qui est, en pratique, dirigé par des fonctionnaires anglais.

Peu avant la signature du traité d'Utrecht qui met fin à la guerre d'Espagne, le gouvernement britannique annonce que la taxe sur le malt en Ecosse est ramenée au niveau de celle de l'Angleterre.  Il n'en faut pas davantage pour qu'une motion de dissolution de l'Union soit déposée par les écossais.  Le traité de l'Union prévoyait que l'Ecosse ne participerait pas au financement du coût de cette guerre.  La motion sera rejetée et la taxe sur le malt imposée.  Elle ne sera jamais réellement appliquée...

1725

Robert Walpole, alors premier ministre, décide de lever la première taxe sur le malt d'Ecosse dont il fixe le taux à la moitié de celui pratiqué en Angleterre.

De violentes émeutes éclatent à Glasgow.  Daniel Campbell, l'autorité locale qui avait voté en faveur de cette taxe, voit sa maison mise à sac.  L'armée est déployée sur le terrain pour mettre fin aux émeutes.  Onze personnes seront tuées.

Si cette taxe pénalise durement les producteurs de Ale (bière locale produite à partir d'orge), elle stimule la consommation de whisky produit à partir d'un mélange de céréales et non de malt uniquement.

1756

Suite à une mauvaise récolte sur l'ensemble du territoire, le gouvernement décide d'interdire la distillation commerciale jusqu'en 1760.  La faillite de nombreuses distilleries permet à la distillation domestique (qui n'était pas concernée par cette décision) de prendre de l'essor.  Celle-ci est projetée dans la clandestinité pour survivre.

1781

Parmi les multiples tentatives d'enrayer la production de whisky, le gouvernement interdit purement et simplement la distillation domestique.  Des récompenses seront accordées à ceux qui informaient "les hommes de régie" de l'emplacement d'alambics clandestins.  De nombreux distillateurs y verront le moyen de renouveler leur équipement.  Ils révèlent eux-mêmes l'emplacement de leurs vieux alambics et, avec la récompense, s'en achètent de nouveaux.

1784

Toutes ces mesures ayant produit des effets contraires, le gouvernement tentera d'encourager la distillation légale dans les zones reculées et défavorisées des Highlands.  Outre l'application d'une taxe inférieure pour les Highlands, le "Wash Act" définit la taille minimum des alambics.  Mais surtout, il interdit l'exportation du whisky hors des Highlands.

1788

La situation devient rapidement insoutenable.  Face au flot de whisky de mauvaise qualité en provenance des Lowlands, les distillateurs anglais font pression sur le gouvernement qui, en 1788, adoptera le "Lowlands Licence Act" et exigera des distillateurs des Lowlands qu'ils donnent un préavis de 12 mois avant d'exporter leur alcool vers l'Angleterre.  De nombreuses distilleries feront faillite...

1797-1798

John Stein of Kilbagie, à l'époque le plus important distillateur d'Ecosse, explique devant le "Select Committee of the House of the Commons" que plus de la moitié du whisky consommé en Ecosse est produit illégalement.  Ces whiskies en provenance du nord grèvent considérablement sa part de marché dans des villes telles que Perth, Stirling et Glasgow dans lesquelles il a de grosses difficultés à vendre sa production.  De même, John Stewart, un aubergiste du Perthshire, explique que ses clients préfèrent payer le double pour un whisky des Highlands produit clandestinement plutôt que d'avaler un whisky des Lowlands dont leur estomac et leur crâne se plaindraient.

Sources: www.whisky.fr et www.balvenie.com

Les années 70 de Glenfiddich sont marquées par l'arrivée de David  Stewart, le 5ème Maître de Chai. Il initie les artisans de la distillerie à de nouvelles techniques d'élaboration et à des types de fûts provenant du monde entier.

En 1974, la distillerie se modernise et s'agrandit: 16 alambics sont ajoutés aux précédents mais la dimension des "pots stills" tant aimée par le propriétaire ne change pas.

En 1990, ouverture de la distillerie Kininvie.

En 2001, mise en bouteille d'un millésime 1937 (61 flacons) qui sera vendu l'année suivante à +/- 10 000£.

Depuis le 1er décembre 2009, Brian Kinsman est le 6ème Maître de Chai de glenfiddich.

Aujourd'hui encore, la distillerie est toujours la propriété de la famille Grant et les différentes opérations sont gérées par la descendance.

Glenfiddich est unique à bien des égards: c'est le seul Single Malt des Highlands à être distillé, vieilli et embouteillé au "château" (comme on aime le dire au sein de Glenfiddich) où les méthodes artisanales sont toujours respectées. En outre, la maison est à la pointe de l'innovation puisqu'elle a été la première à organiser des visites. Elle ne laisse presque jamais de fût pour les négociants indépendants.

Avec ses 19 alambics dont la production actuelle est de 10 millions de litres d'alcool pur par an, Glenfiddich est le single malt le plus vendu au monde dans plus de 180 pays (une bouteille sur quatre vendue dans le monde est une Glenfiddich). Environ 90% de la production est vendue sous forme de single malt, les 10% restants servent de base au blend "Grant's".

Sources: www.glenfiddich.fr